Quelques conseils pour organiser un trek
Quelques conseils pour organiser un trek

Quelques conseils pour organiser un trek

Quelques conseils pour organiser un trek

Sur ce blog, on vous parle parfois de nos treks, comme ici dans les Écrins, ou là autour du Mont Blanc. Mais partir en trek nécessite quelques connaissances, et un peu d’organisation. Dans cet article, on va vous donner quelques conseils essentiels avant de vous lancer.

Partir le plus léger possible

Ne prendre que l’essentiel et dans les quantités nécessaires, mais sans faire de concessions sur la sécurité. Il y a de grandes chances qu’il ne soit pas nécessaire de se servir de la couverture de survie, des pansements ou du désinfectant, mais il est quand-même primordial de les avoir au cas où. En revanche, tout ce qui est encombrant mais pas nécessaire peut être laissé de côté. Il faut prendre le moins de vêtements possible, quitte à les laver sur place. Chaque kilo de plus sur le dos se fait durement ressentir, surtout lorsqu’on marche plusieurs heures par jour dans la montagne. Il est également important de bien construire son sac pour bien répartir le poids et avoir accès facilement aux objets dont on peut avoir besoin.

Préparer son itinéraire à l’avance

Bon, là-dessus il y a en réalité deux écoles. Certains préfèrent partir sans planifier leur voyage et se laissent l’opportunité de changer leurs plans au dernier moment. D’autres préfèrent au contraire planifier leur itinéraire à l’avance, pour savoir chaque soir où ils dormiront. On est plutôt de cette deuxième école, ça évite les mauvaises surprises.

Se coucher tôt le soir et se lever tôt le matin

Cela permet de profiter de la fraîcheur matinale lors des premières étapes de la journée, mais aussi et surtout de se laisser du temps pour arriver à destination avant la tombée de la nuit. En effet, les temps indiqués sur les panneaux et dans les guides sont indicatifs. De notre côté, on met toujours plus longtemps que les temps indiqués, et on préfère donc se laisser de la marge.

Bien gérer sa nourriture et son eau

La gestion de l’eau et de la nourriture sont un élément essentiel en trek. Il est important de toujours avoir de l’eau sur soi. Sur certains treks, il y a beaucoup de points d’eau potable. C’est par exemple le cas sur le Tour du Mont Blanc. Mais ce n’est pas le cas de tous les sentiers. Dans les Écrins, par exemple, il est possible de marcher toute une journée sans croiser de point d’eau potable. Alors, dès qu’on en voit un, il ne faut pas hésiter à remplir sa réserve à fond, car on ne sait pas forcément quand sera le prochain. Sur certains treks, il n’y a carrément pas de points d’eau potable. Dans ce cas, il est nécessaire de se munir d’une paille filtrante ou de pastilles de purification d’eau. Pour ce qui est de la nourriture, tout dépend si vous souhaitez ou non partir en autonomie. Sur certains treks, il est possible de manger tous les soirs – voire même tous les midis – en refuge. Ce n’est pas la solution la plus économique, mais c’est assurément celle qui allégera le plus votre sac à dos. Cependant, sur certains treks, cette solution n’est pas possible, et il faudra avoir un minimum d’autonomie sur la nourriture. Dans ce cas, la meilleure solution est de prendre avec soi des repas lyophilisés. Il s’agit de plats déshydratés, qui prennent peu de place et sont relativement légers. Certains nécessitent uniquement de l’eau froide pour être réhydratés et consommés, d’autres doivent se réchauffer avec de l’eau chaude. Dans ce second cas, il est nécessaire d’emmener avec vous un réchaud et une mini casserole pour faire bouillir votre eau. Vous pouvez trouver des plats lyophilisés dans des boutiques de sport, ou bien sur des sites spécialisés. Il est également possible de préparer soi-même ses plats déshydratés. Pour les petits déjeuners et goûters, on opte généralement pour des barres de céréales, des compotes et des pâtes de fruit vitaminées, trouvables en magasins de sport.

Partir en fonction de la météo

Ce n’est pas forcément évident, mais le mieux pour éviter la pluie – voire même les orages – est de préparer un itinéraire détaillé, mais de ne pas poser de dates fixes, et de partir en fonction des prévisions météo. Cela nécessite d’être flexible sur ses dates, mais évite bien des désagréments. Sur notre tour du Lauvitel, par exemple, on a décalé notre date de départ d’un jour car un orage était prévu. Résultat, on a eu un magnifique ciel bleu !

Économiser la batterie de son téléphone

Sur un trek, les prises sont rares, très rares. Certains refuges n’ont même pas de prises électriques dans les dortoirs. Il est donc nécessaire de recharger à fond à chaque fois qu’on en a l’occasion, de mettre le téléphone en mode économie d’énergie et en mode avion pour épuiser la batterie le moins possible. À noter : c’est quand il n’y a pas de réseau que le téléphone pompe le plus de batterie, car il cherche le réseau, il est donc absolument nécessaire de le passer en mode avion dans les zones sans réseau, fréquentes en montagne. Amener avec soi une petite batterie portable est également une bonne idée.

Faire les chaussures à ses pieds avant de partir

Vous pouvez opter pour des chaussures de trail (pour courir), ou bien pour des chaussures de randonnée montantes, tout dépend de votre préférence. Les chaussures de trail sont plus légères et plus confortables mais, n’étant pas montantes, elles ne protègeront pas votre cheville et vous prendrez le risque de vous faire une entorse. Les chaussures montantes de randonnée protègent bien la cheville, mais elles sont moins confortables et plus lourdes. Quoi qu’il en soit, vous devez faire les chaussures à vos pieds avant de partir, cela signifie que vous devez les porter à plusieurs reprises, marcher avec, afin qu’elles prennent bien la forme de vos pieds avant le début de votre trek. Si vous ne le faites pas, la première journée de votre trek risque de s’avérer très désagréable pour vos pieds.

Se munir du Topoguide édité par la Fédération Française de Randonnée

Pour la plupart des treks, il existe un topoguide édité par la Fédération Française de Randonnée. C’est une sorte de petite bible avec toutes les informations essentielles pour préparer votre trek en amont, mais également pour qu’il se passe au mieux une fois que vous y serez. Concrètement, vous y trouverez le parcours détaillé de votre randonnée, des informations sur les refuges, commerces et autres transports sur votre itinéraire, mais aussi des informations culturelles et historiques sur les lieux que vous visitez.

Bien s’équiper

Se munir d’un bon équipement est primordial quand on part en trek. Vous trouverez ci-dessous notre check liste, qui nous sert à chaque trek :

– Combiné gel douche, shampoing, lessive et liquide vaisselle

– Serviette compacte

– Boules quies

– Mouchoirs

– Petit dentifrice

– Brosse à dent

– Petite crème solaire

– Petit désinfectant

– Pince à épiler (en cas d’écharde)

– Combiné répulsif et apaisant à moustiques et tiques

– Pansements

– Rouleau de strapping

– Doliprane

– Soin ampoules

– Couverture de survie

– Mini ciseau

– Tir tique (pour ne pas attraper la maladie de Lyme, trouvable en pharmacie)

– Antihistaminique pour les personnes ayant des allergies

– Baume à lèvre

– Sacs étanches (sacs poubelle et sacs de congélation)

– Argent liquide

– Téléphone portable, avec l’application Visorando pour avoir la carte des sentiers

– Chargeur de téléphone

– Batterie portable

– Lampe frontale

– Piles (pour la lampe frontale)

– Briquet

– Deux bâtons par personne

– Topoguide de la fédération française de randonnée

– Barres de céréales

– Barres énergétiques (pâtes de fruit)

– Petites compotes à boire

– Cuillère combinée fourchette

– Couteau type opinel

– Poche à eau avec tuyau type camel bag

– Sac de randonnée, 30L minimum

– Couverture de pluie étanche pour le sac (pas nécessaire si il y en a déjà une intégrée au sac)

– Chaussures de trail ou chaussures de randonnée montantes

– T-Shirt

– Pantalon de randonnée convertible short

– K-Way

– Short

– Maillot de bain

– Petite polaire

– Chaussettes de randonnée

– Casquette

– Sous-vêtements

– Doudoune fine et compacte

– Gants en polaire

– Lunettes de soleil

– Sac de couchage léger et compact, 5 degrés, type sarcophage, peut s’avérer nécessaire même en refuge

– Un matelas accordéon coupé en deux, une moitié par personne

– Tente (inutile si vous ne dormez pas en bivouac ou camping)

– Petit matelas gonflable à la bouche, modèle le plus petit et le plus léger, qui ne couvre que la moitié du corps (pas nécessaire si vous ne dormez pas en bivouac ou camping)

– Repas lyophilisés

– Mini bonbonne de gaz

– Réchaud

– Mini casserole

– Pastilles de purification d’eau ou paille filtrante

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